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comprends donc, fou ! il me restait à savoir si, dans la torture du poison, si, dans l’agonie d’une femme mêlée à sa propre agonie, il y avait une sensualité possible. Elle est atroce ! entends-tu ? Je meurs dans la rage du plaisir, dans la rage de la douleur ; je n’en puis plus… heu !…

À ce cri prolongé, venu du creux de la poitrine, l’horrible furie retombe morte sur le cadavre !

FIN.