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mourir ! Vile et damnée sorcière, tu me tiens !… Tu me tiens… ah !

Gamiani, insensible à ces cris d’angoisse et de torture, redouble ses élans. Elle brise, déchire et s’abîme à travers des flots de sang ; mais voilà que ses yeux tournent. Ses membres se tordent, les os de ses doigts craquent. Je ne doute plus qu’elle n’ait avalé et donné un poison ardent. Épouvanté, je me précipite à son secours. Je brise les portes dans ma violence, j’arrive. Hélas ! Fanny n’existait plus. Ses bras, ses jambes, horriblement contournés, s’accrochaient à ceux de Gamiani, qui luttait seule encore avec la mort.

Je voulus les séparer.

— Tu ne vois pas, me dit une voix de râle, que le poison me tourmente… que mes nerfs se tordent. Va t’en… Cette femme est à moi. Hai ! hai !

— C’est affreux ! m’écriai-je transporté.

Gamiani

Oui, mais j’ai connu tous les excès des sens,