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retombe encore haletante, acharnée. Sa tête, ses mains se multiplient. Fanny est baisée, frottée, manipulée dans toutes ses parties ; on la caresse, on la mord. Son courage cède, elle pousse des cris aigus ; mais un toucher délicieux vient calmer à l’instant sa douleur et provoquer un long soupir. Plus ardente, plus empressée, Gamiani jette sa tête entre les cuisses de sa victime. Ses doigts écartent, violentent deux nymphes délicates. Sa langue plonge dans le calice, et, lentement, elle épuise toutes les voluptés du chatouillement le plus irritant qu’une femme puisse sentir. Attentive aux progrès du délire qu’elle cause, elle s’arrête ou redouble selon que l’excès du plaisir ou s’éloigne ou s’approche. Fanny, nerveusement saisie, part tout à coup d’un élan furieux.

Fanny

C’est trop !… oh !… je meurs !… heu !…

Gamiani

Prends ! prends !… crie Gamiani en lui présentant une fiole qu’elle vient de vider à moi-