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parlât ; toutes les forces de ma vie étaient suspendues à ses lèvres.

— Eh bien ! dit-elle, écoutez-moi. Ce voyage que vous avez fait est une imprudence ; il ne faut pas que ce soit pour moi que vous soyez venu ici ; chargez-vous d’une commission que je vous donnerai pour un ami de ma famille. Si vous trouvez que c’est un peu loin, que ce soit pour vous l’occasion d’une absence qui durera ce que vous voudrez, mais qui ne sera pas trop courte. Quoi que vous en disiez, ajouta-t-elle en souriant, un petit voyage vous calmera. Vous vous arrêterez dans les Vosges, et vous irez jusqu’à Strasbourg. Que dans un mois, dans deux mois, pour mieux dire, vous reveniez me rendre compte de ce dont on vous chargera ; je vous reverrai et vous répondrai mieux.