fani ! un vieil ami que j’aime de tout mon cœur !… Ah ! le voici… Va-t’en vite, va chercher Steinberg.
Qu’est-ce que j’y peux ? Je n’y peux rien… Cela va mal, cela va bien mal.
Scène VI
Et depuis quand dans ce pays ? et par quel hasard, cher marquis ?… Comment vous portez-vous ? que faites-vous ? que devenez-vous ?… Vous avez bon visage… Que je suis ravie de vous voir !
Et moi aussi, belle dame, et moi aussi je suis ravi, je suis enchanté ; mais, dès qu’on vous voit, c’est tout simple.
Des compliments ! Vous êtes toujours le même.
Je ne vous en dirai pas autant, car vous voilà plus charmante que jamais ; et savez-vous qu’il y a quelque chose comme deux ou trois ans que je ne vous ai vue ?
Cher Stéfani, si vous saviez dans quel moment vous arrivez !… Je vais me marier !… Avez-vous déjeuné ?