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Le baron.

Mais je m’en soucie beaucoup, moi qui vous parle ; et si vous insistez, je vous déclare…

Le marquis se met au piano et prélude. — À part.

En vérité, ce garçon-là est fou ; il est impossible qu’il aille à Gotha. Que faire ? je ne puis partir seul, son nom est tout au long dans la lettre royale. Si je dis ce qui en est, voilà un scandale, et quand bien même j’obtiendrais que mon nom fût mis à la place du sien (ce qui serait de toute justice), voilà un retard considérable, et l’à-propos sera manqué.

On entend sonner.

Grand Dieu ! c’est la comtesse qui sonne… Je vais manquer M. Duplessis. Mon neveu, de grâce, écoutez-moi.

Le marquis.

Monsieur, je vous croyais parti.

Le baron.

Vous êtes amoureux de la comtesse.

Le marquis.

C’est mon secret.

Le baron.

Vous venez de me le dire.

Le marquis.

Si cela m’est échappé, je ne m’en cache pas.

Le baron.

Ne plaisantons point, je vous prie. Je ne puis parler pour vous à la comtesse ; elle me déteste, et je suis