Eh bien ! que dites-vous de cette affaire-là ? Ne fais-je pas bien ?
Quelle affaire ?
Oh, mon Dieu ! je sais bien ce que vous m’allez dire. Vous n’avez jamais pu la souffrir, vous vous êtes brouillé avec elle, vous lui avez fait un procès ; eh bien ! je vous le demande, qu’est-ce qu’on gagne à ces choses-là ? Votre avocat a fait de belles phrases pour un méchant quartier de vigne ; le voilà maintenant au parlement. Ses discours n’ont pas le sens commun. On dit que c’est de la grande politique, moi je prétends qu’il n’en a point du tout, et vous verrez que la loi sera rejetée.
De quoi venez-vous me parler ? Il s’agit ici de choses sérieuses et qui réclament toute votre attention.
S’il en est ainsi, vous n’avez qu’à dire. Parlez, monsieur, je vous écoute.
Il s’agit de notre ambassade. Avez-vous lu ce que je vous ai mandé ?
De notre ambassade ? oui, sans doute ; je suis toujours aux ordres du roi.