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que vous n’avez jamais essayé. À propos, ne m’avez-vous pas dit que vous vouliez donner votre portrait, je ne sais plus à qui ? J’ai un peintre à vous amener ; c’est un protégé.
Le Duc.
Bon, bon ; mais pense à ta tante. C’est pour elle que je suis venu te voir : le diable m’emporte ! tu as une tante qui me revient.
Lorenzo.
Et la Cibo ?
Le Duc.
Je te dis de parler de moi à ta tante.
- Ils sortent.
Scène V
Une salle du palais des Strozzi.
PHILIPPE STROZZI, LE PRIEUR, LOUISE, occupée à travailler ; LORENZO, couché sur un sofa.
Philippe.
Dieu veuille qu’il n’en soit rien ! Que de haines inextinguibles, implacables, n’ont pas commencé autrement ! Un propos ! la fumée d’un repas jasant sur les lèvres épaisses d’un débauché ! voilà les guerres de famille, voilà comme les couteaux se tirent. On est insulté, et on tue ; on a tué, et on est tué. Bientôt les haines s’enracinent ; on berce les fils dans les cercueils