Page:Musset - Œuvres complètes d’Alfred de Musset. Comédies II.djvu/412

Cette page a été validée par deux contributeurs.


ADDITIONS ET VARIANTES
EXÉCUTÉES PAR L’AUTEUR
POUR LA REPRÉSENTATION


1. page 341.

Me prends-tu pour un oncle du Gymnase ?

Valentin.

Moi, grand Dieu ! le ciel m’en préserve ! Je vous tiens pour un oncle véritable, et, de plus, pour le meilleur des oncles. Croyez-moi, venez aux Champs-Élysées. Après un bon repas et une petite querelle, un tour de promenade au soleil fait grand bien. Venez, je vous conterai mes projets, je vous dirai toute ma pensée. Pendant que vous me gronderez, je plaiderai ma thèse ; pendant que je parlerai, vous ferez de la morale, et c’est bien le diable s’il ne passe pas un beau cheval ou une jolie femme qui nous distraira tous les deux. Nous causerons sans nous écouter ; c’est le meilleur moyen de s’entendre. Allons ! venez.

FIN DE L’ACTE PREMIER.
2. page 347.

Donnez-moi le bras. Restez, Cécile, attendez-nous.