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lui dire. Je ne suis qu’un sot, si vous voulez ; il est possible que je me pique d’orgueil et que mon amour-propre soit en jeu. Belle ou laide, peu m’importe ; je veux voir clair dans son âme. Il y a là-dessous quelque ruse, quelque parti pris que nous ignorons ; laissez-moi faire, tout s’éclaircira.
Van Buck.
Le diable m’emporte ! tu parles en amoureux. Est-ce que tu le serais par hasard ?
Valentin.
Non ; je vous ai dit qu’elle me déplaît. Faut-il vous rebattre cent fois la même chose ? Dépêchons-nous, [rentrons au château.]
Van Buck.
Je vous ai dit que je ne veux pas de lettre, et surtout de celle dont vous parlez.
Valentin.
Venez toujours, nous nous déciderons.
- Ils sortent.
Scène II
[Le salon.]
LA BARONNE et L’ABBÉ, devant une table de jeu préparée.
La Baronne.
Vous direz ce que vous voudrez, c’est désolant de jouer avec un mort. Je déteste la campagne à cause de cela.