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Fortunio.
Puis-je vous servir en quelque autre chose ?
Jacqueline, à part.
C’est singulier, il n’insiste pas.
- Haut.
Mais non ; je n’ai pas besoin de vous. Je vous avais demandé votre chanson.
Fortunio.
La voilà. Sont-ce tous vos ordres ?
Jacqueline.
Oui, — je crois que oui. Qu’avez-vous donc ? Vous êtes pâle, ce me semble.
Fortunio.
Si ma présence vous est inutile, permettez-moi de me retirer.
Jacqueline.
Je l’aime beaucoup, cette chanson ; elle a un petit air naïf qui va avec votre coiffure, et elle est bien faite par vous.
Fortunio.
Vous avez beaucoup d’indulgence.
Jacqueline.
Oui, voyez-vous ! j’avais eu d’abord l’idée de vous faire venir ; mais j’ai réfléchi, c’est une folie ; je vous ai trop vite écouté. — Mettez-vous donc au piano, et chantez-moi votre romance.
Fortunio.
Excusez-moi, je ne saurais maintenant.