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Scoronconcolo.

Viens, maître, nous en avons trop fait ; sauvons-nous.

Lorenzo.

Que le vent du soir est doux et embaumé ! comme les fleurs des prairies s’entr’ouvrent ! Ô nature magnifique ! ô éternel repos !

Scoronconcolo.

Le vent va glacer sur votre visage la sueur qui en découle. Venez, seigneur.

Lorenzo.

Ah ! Dieu de bonté ! quel moment !

Scoronconcolo, à part.

Son âme se dilate singulièrement. Quant à moi, je prendrai les devants.

Il veut sortir.
Lorenzo.

Attends, tire ces rideaux. Maintenant, donne-moi la clef de cette chambre.

Scoronconcolo.

Pourvu que les voisins n’aient rien entendu !

Lorenzo.

Ne te souviens-tu pas qu’ils sont habitués à notre tapage ? viens, partons.

Ils sortent.
FIN DE L’ACTE QUATRIÈME.