Hé ! quoi ! sans une parole… ? sans un regard qui m’apprenne mon sort ?
Je crois que vous êtes un grand enchanteur, car il est impossible de vous garder rancune. Mes fermiers vont se mettre à table ; attendez-moi ici un instant. Je me délivre d’eux, et je reviens. — Allons, Kalékairi, allons.
Kalékairi ne veut pas dîner.
Elle veut rester, la petite Éthiopienne !
- Haut.
Comment, mademoiselle, vous n’avez pas faim ?
Non, je ne veux pas. Ils vous ont placé une cloche tout au haut d’une grosse tour, et quand cette machine sonne, il faut que Kalékairi mange. Mais Kalékairi ne veut pas manger ; Kalékairi n’a pas d’appétit.
Viens, mon enfant, tu feras comme tu voudras, mais j’ai besoin de toi.
- À part.
Je crois, en vérité, qu’elle serait capable de me surveiller aussi moi-même.