à tout, j’ai résisté à tout,… excepté à une femme, — à vous, Laurette, qui m’apprenez que je me suis un peu mépris dans mes idées orgueilleuses ; à vous, devant qui je ne voulais soulever le masque qui couvre ici-bas les hommes qu’après être devenu votre époux. — Vous me l’avez arraché, je vous supplie de me pardonner, si j’ai pu vous offenser.
Prince, vos discours me confondent… Faut-il que je croie ?…
Il faut que la princesse d’Eysenach me pardonne ; il faut qu’elle permette à son époux de redevenir l’amant le plus soumis ; il faut qu’elle oublie toutes ses folies…
Et toute sa finesse ?
Elle pâlit devant la vôtre. La beauté et l’esprit…
Ne sont rien. Voyez comme nous nous ressemblons peu.
Si vous en faites si peu de cas, je vais revenir à mon rêve.
Comment ?
En commençant par la première.