cueillerez les fruits de la troisième maxime : Oser, c’est avoir, — et que vous serez réellement expérimenté, redoutable et puissant.
Ah ! seigneur Dieu ! si j’avais su cela plutôt ! Vous me faites penser à un certain soir que j’étais assis dans la garenne avec ma tante Béatrix. Je sentais justement ce que vous dites là ; il me semblait que le monde disparaissait, et que nous étions seuls sous le ciel. Aussi je l’ai priée de rentrer au château. Il faisait noir comme dans un four.
Vous me paraissez bien jeune encore, et vous cherchez fortune de bonne heure.
Il n’est jamais trop tôt quand on se destine à la guerre. Je n’ai vu un Turc de ma vie ; il me semble qu’ils doivent ressembler à des bêtes sauvages.
Je suis fâché que des affaires d’importance m’empêchent d’aller à la cour ; j’aurais été curieux d’y voir vos débuts. En attendant, si cela vous convient, je puis vous faire un cadeau précieux, qui vous aidera singulièrement.
- Il tire un petit livre de sa poche.
Ce petit livre,… qu’est-ce donc ?