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nissent ; c’est le romanesque, les grands serments, les petites promesses, les attendrissements, la mélancolie. — Peu à peu, tout s’arrange ; l’amant ne doute plus du cœur de sa maîtresse ; la joie renaît, le bonheur par conséquent : la bénédiction apostolique et romaine doit trouver ici sa place ; car, sans cela, le presto survenant… Vous souriez ?
Laurette.
Je souris d’une pensée…
Le Prince.
Je la devine. Mon procureur a sauté l’adagio.
Laurette.
Faussé, je crois.
Le Prince.
Ce sera à moi de réparer ses maladresses. Cependant ce n’était pas mon plan. Ce que vous me dites me fait réfléchir.
Laurette.
Sur quoi ?
Le Prince.
Sur une théorie du professeur Mayer, à Francfort-sur-l’Oder.
Laurette.
Ah !
Le Prince.
Oui, il s’est trompé, si vous êtes née à Venise.
Laurette.
Dans cette maison même.