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Spark.

Eh bien ! est-ce que tu ne trouves pas ce pays-là beau ?

Fantasio.

Il y a une quantité de mouches grosses comme des hannetons qui vous piquent toute la nuit.

Spark.

Va en France.

Fantasio.

Il n’y a pas de bon vin du Rhin à Paris.

Spark.

Va en Angleterre.

Fantasio.

J’y suis. Est-ce que les Anglais ont une patrie ? J’aime autant les voir ici que chez eux.

Spark.

Va donc au diable, alors !

Fantasio.

Oh ! s’il y avait un diable dans le ciel ! s’il y avait un enfer, comme je me brûlerais la cervelle pour aller voir tout ça ! Quelle misérable chose que l’homme ! ne pas pouvoir seulement sauter par sa fenêtre sans se casser les jambes ! être obligé de jouer du violon dix ans pour devenir un musicien passable ! Apprendre pour être peintre, pour être palefrenier ! Apprendre pour faire une omelette ! Tiens, Spark, il me prend des envies de m’asseoir sur un parapet, de regarder couler la rivière, et de me mettre à compter un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, et ainsi de suite jusqu’au jour de ma mort.