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Octave.
Cœlio m’aurait vengé si j’étais mort pour lui comme il est mort pour moi. [Ce tombeau m’appartient ;] c’est moi qu’ils ont étendu sous cette froide pierre ; c’est pour moi qu’ils avaient aiguisé leurs épées ; c’est moi qu’ils ont tué. Adieu la gaieté de ma jeunesse ; l’insouciante folie, la vie libre et joyeuse au pied du Vésuve ! Adieu les bruyants repas, les causeries du soir, les sérénades sous les balcons dorés ! Adieu Naples et ses femmes, les mascarades à la lueur des torches, les longs soupers à l’ombre des forêts ! Adieu l’amour et l’amitié ! ma place est vide sur la terre.
Marianne.
Mais non pas dans mon cœur, Octave. Pourquoi dis-tu : Adieu l’amour ?
Octave.
Je ne vous aime pas, Marianne ; c’était Cœlio qui vous aimait !
FIN DES CAPRICES DE MARIANNE.