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La comtesse.
Il n’est plus temps de plaisanter, monsieur de Prévannes ; j’attends de vous une démarche nécessaire. Vous avez causé tout le mal, c’est à vous de le réparer.
Prévannes.
Sûrement, madame, sûrement. Que faut-il faire, s’il vous plaît ?
La comtesse.
Vous le demandez ? M. de Valbrun a le droit de m’accuser de perfidie ; il faut le désabuser avant tout.
Prévannes.
Oui, madame.
Marguerite.
Mais tout de suite.
Prévannes.
Oui, mademoiselle.
La comtesse.
Il faut dire toute la vérité, dût-elle me compromettre moi-même.
Marguerite.
Oui, dût-elle nous compromettre.
Prévannes.
Fort bien, je vous compromettrai.
La comtesse.
Voyez, monsieur, voyez à quels dangers m’expose votre légèreté ! Même en ne me trouvant pas coupable, que va penser de moi M. de Valbrun ? Quelle faute vous m’avez fait commettre ! J’en dois sans doute accuser ma