s’unit si bien au chapitre qu’il précède, au chapitre suivant, que, sans commentaire et sans liaison apparente, ces divers chapitres ont formé tout de suite un livre, un des livres les plus gais, les plus naïfs, les plus vraiment amoureux, bons plaisants et jolis de ce siècle des fantaisies. À chaque page, on rencontre, empêtré dans le même embarras et faisant une chasse acharnée à cet animal féroce appelé la pièce de cinq francs, tantôt un peintre et tantôt un poëte ; un autre jour, c’est un philologue en proie à toutes les ambitions du terme, du dîner, du tabac, du petit verre et de la tasse de café. Quels ennemis du propriétaire et du portier, ces bohèmes de Murger ! quels fins limiers de la rue, et quels chanteurs de la mansarde ! ajoutez : quels fermes croyants en la Providence, et quels enfants gâtés du hasard !
Laissons-les vivre et laissons-les rire ; ils n’ont pas souvent un bout de chandelle pour se coucher, ils brûlent