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LES AMOUREUX.
O cara mia, Ninette ! Ninette !
Sans aller plus loin, fonds tes yeux en eau,
L’oncle million a payé la dette
Que tout homme doit payer au tombeau.
Mais ce n’est pas là, Ninon, le plus triste, Et pour sangloter attends un moment : Ninon, je m’en vais me faire trappiste, Ou bien m’engager dans un régiment.
Je suis ruiné des pieds à la tête, Ruiné, ma chère ; hier j’ai vendu Mon cheval barbare, — une fine bête Comme au steaple-chease on en a peu vu.
Que la volonté du Seigneur soit faite ! Et sur nos amours baissons le rideau ;
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