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a fait les campagnes de 1807,1808, 1809 en Hanovre et en Hollande ; de 1811 en Espagne, de 1812 en Russie, de 1813 en Allemagne, de 1814 en Espagne, de 1815 en France, et, enfin, de 1830, 1839, 1840, 1841, 1843, 1844 et 1845 en Afrique.

BOURJOLLY DE SERMAISE (LE PAYS DE) (GUILLAUME-JBAN-MARIE-ËDOUARD)

né à Philadelphie, le 10 juin 1793. Il était sous-lieutenant au 2 » régiment de chasseurs italiens, le 8 août 1811, et lieutenant au 3e régiment de la même arme, le 26 juillet 1813. Le 13 octobre de cette année, il fut nommé lieutenant-adjudant-major, et passa capitaine au service de France le 7 juillet 1814.

A la Restauration, 13 août 1814, il entra dans les mousquetaires, 1" compagnie, en qualité de maréchal-des-logis, le 19 mars 1815 ; il était, chef d’escadron et passa avecce grade aux chasseurs de l’Allier en 1816. Nommé lieutenant-co^ lonel au 3* régiment de chasseurs le 30 avril 1831, et colonel du 6° régiment de la même arme le 3 février 1836. Il fut promu au grade de maréchal de camp le 22 avril 1846.

M. de Bourjolly de Sermaise est officier de la Légion d’honneur depuis 182i, et commande aujourd’hui la 2e subdivision de la 3’ division militaire, à Nancy, (Meurthe et Vosges).

Il a fait les campagnes de 1812 en Russie, de 1813 en Illyrie.et de 1814 en Italie. — II a été blessé à l’épaule à la bataillé du Mincio, en 1814.

BOURKE (JEAN-BAYMOND-CHARLES, comte)

né à Lorient, le 12 août 1772, d’une famille irlandaise qui avait suivi les Stuarts en France, entra en 1787 dans le régiment de Walsh-infanterie, et fit partie à l’âge de 14 ans de l’expédition de Cochinchihe. H était, en 1792, à Saint-Domingue, où il fut blessé en défendant le poste de Genton. De retour en France, il passa à l’armée des côtes de Cherbourg, puis s’embarqua, en l’an vi, comme chef de bataillon dans la brigade étrangère qui fit partie de l’escadre qui conduisait en Irlande le capitaine de vaisseau Bompart. Fait prisonnier à bord du bâtiment qu’il montait, il fut échangé et remplaça, en l’an vm, le général Lambert dans le commandement supérieur de Lorient.

Il prit part en l’an x, à la tête de 300 hommes de la marine, à l’expédition de Saint-Domingue, et fut nommé, à son retour, en l’an xv, lieutenant-colonel, aide-de-camp du général Davoût, qui commandait le 3’ corps de l’armée d’Angleterre : il se distingua dans tous les engagements de la flottille française qui eurent lieu entre Flessingue et Ambleteuse, et principalement à l’affaire de Messidor, an xm, sous le cap Griuez.

Depuis, Bourke soutint avec un rare courage l’honneur des armes françaises ; A la bataille d’Austerlitz, avec une partie du 17’léger, il contint l’ennemi qui voulait prendre en flanc notre armée et déjoua toutes ses tentatives.

Dans la campagne de Prusse, il s’empara d’un équipage de pont sur la Saale, et porta les postes de cavalerie légère jusqu’à Freyberg. Cette belle action lui mérita le titre de commandant de la Légion-d’honneur.

Dans la deuxième campagne d’Autriche en 1809, sa rare intrépidité contribua puissamment à la prise de 3,000 Autrichiens qui défendaient une des portes de Ratisbonne. Sur le champ de bataille de Wagram, où il eut deux chevaux tués sous lui, il fut nommé général de brigade. L’armée anglaise ayant débarqué dans l’île de Walcheren, il se porta en toute hâte à Anvers, et entra à la tête de sa brigade, le 15 novembre 1809, dans le