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Le 25 février, à Payerne, Pierre fait la paix avec les Fribourgeois ; le 19 mars, il est à Romont ; le 11 avril, il approuve la donation de tous ses biens faite par sa mère à sa sœur, la comtesse veuve de Provence. Le 7 mai, Adolphe, comte de Waldeck, vicaire de Guillaume roi des Romains, l'invite à prendre sous sa protection les villes de Berne, Murât et Hasle (1). Le 20 mai, à Lyon vraisemblablement, les deux Albert de la Tour-du-Pin, restituent, à l'abbesse et au couvent de St-Pierre-de-Lyon, leur fief de la Tour appartenant à cette abbaye et leur demandent de le transmettre à Pierre de Savoie au même titre qu’ils le tenaient eux-mêmes, ce qui a lieu le même jour (2).

Aymon, Guillaume, Pierre, Boniface, Philippe et les deux filles. Comme nous l'avons fait remarquer, si cet évêque avait été fils légitime, ou naturel de Thomas, au moins simple parent, consanguincus, les actes en auraient certainement fait mention. Ces chartes prouvent encore qu’Humbert était mort avant son père et que Thomas n’avait eu que deux filles, Marguerite de Kibourg et Béatrix de Provence.

(1) WuRSTEMB., IV, n- 387 à 389, 390, 392, 393 à 397.

(2) WuRSTEMBERGER, IV, n° 399 et 400. — Mathieu Paris a raconté qu’une nièce d’Innocent IV avait été donnée à Albert de la Tour-du-Pin (le fils) qui l’avait épousée surtout à cause de sa belle dot. Le mariage paraît certain ; le seigneur de la Tour-du-Pin avait sans doute visité souvent le pape à Lyon, dont ses domaines n’étaient qu’à quelques lieues ; il avait même pu connaître ses nièces et plaire à l’une d'elles. Celle qu’il épousa, nommée Adalasie (Alais, Alice, Adalgise), n’était pourtant pas la sœur de la femme de Tho-