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et la plus grande partie de 1254, En mai, Boniface les rejoignit (1). Henri écrivit le 11 à Gautier d’Arundel de faire débarquer l'archevêque à St Jean-d’Angély, afin qu’il ne tombât pas dans une embuscade préparée par le seigneur de Ponts. (Rôles Gascons, n° 3187.) En juillet, il ordonna au Chapitre d’Héreford d’attendre, pour lasolution d’un procès, le retour de l’évêque en Angleterre. (Rôles GasconSj n° 3325.) En août, il charge Pierre d’Aigueblanche et Guillaume, évêque de Wigorne, de procéder à une enquête avec l’évêque d’Agen et G., sous-diacre de Saint-Martin-de-Tours, délégués d’Alphonse, frère du roi de France, pour connaître et punir les hommes du roi d’Angleterre et ceux du comte qui avaient enfreint la trêve qui venait d’être prorogée. Un soi-disant clerc, Jean de Frome, avait tué, dans l’église d’Héreford et devant l’autel, le prieur de Campante. Il se prévalut du privilège de cléricature, mais il fut reconnu qu’il n’avait pas la tonsure. On le remit en conséquence à la justice du roi, à Londres. Là, on soutint de nouveau qu’il était clerc ; alors l’évêque d’Héreford le réclama comme son diocésain contre l’évêque de Londres. Pour trancher le conflit, le roi ordonna qu’on remît l’accusé à l'official de Boniface jusqu’à la solution de la difficulté (n°3711 et 3712).

(1) Il serait parti de Porstmouth le 29 mai emmenant en Gascogne la reine et ses deux fils, quarante chevaliers et une nombreuse suite. (Mathieu Paris, vui, 37.)