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On dirait d’une proue aérienne et frêle, Qui va rompre l’amarre et gagner l’horizon, Où la gloire du soir avec l’eau se confond, Où se joignent ces deux immensités jumelles.

Le prisonnier des durs labeurs quotidiens Et de la chambre triste où le Rêve est en cage S’est évadé sur son navire de mirage, Dans la nuit poétique et les souffles marins.