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I
LE MATELOT
Le matelot, dans son logis proche du ciel,
Réparant, de ses mains maladroites et vieilles,
Les filets qu’a rompus la pêche de la veille,
Y respire une odeur de marée et de sel.
Le grossier chapelet fait de noyaux d’olives, Qu’il rapporta jadis du mont des Oliviers, Orne les pauvres murs, où des fleurs en papier Étalent leur raideur et leurs nuances vives.
Sous un globe, un oiseau ramagé de tons crus, Dont chaque jour ternit et mite le plumage, Rappelle encore, avec la croix en coquillages, Les voyages anciens et les ports inconnus.