Page:Moynier - Mes heures de travail, 1907.djvu/93

Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 91 —

norifiques auxquelles j’ai été appelé, les grades flatteurs que m’ont décernés spontanément plusieurs universités, les médailles commémoratives que l’on m’a remises dans maintes occasions, les ordres de chevalerie que des souverains m’ont décernés, etc., etc. Tout cela ne m’a point trouvé indifférent mais j’y ai vu surtout des encouragements à persévérer dans la voie où je marchais. Ce n’était pas là au fond le but que je poursuivais, et qui était de faire progresser sans cesse le règne de Dieu sur la terre. Toutes les occupations auxquelles je me suis livré y tendaient en effet très directement, et l’assurance d’y avoir réussi en quelque mesure est le seul résultat que j’aie profondément souhaité obtenir. Nulle autorité humaine ne saurait me garantir que je l’aie atteint, mais j’attendrai patiemment pour savoir ce qui en est, jusqu’au jour où je comparaîtrai devant notre souverain juge.