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Au surplus, je ne compte pas entrer dans le détail de toutes mes occupations. Je me propose seulement de rappeler les principaux actes que j’ai accomplis comme travailleur, en laissant de côté ce qui rentre dans le cadre de ma vie privée. Je ne dirai rien par conséquent, dans ce qui va suivre, de ma famille, ni de mes relations, de ma vie religieuse, de mes délassements, de mes voyages, etc., particularités qui ne sauraient trouver place que dans une biographie proprement dite, que je ne me propose point de composer.

Pour mettre de l’ordre dans cet exposé, j’y mentionnerai, en premier lieu, ce qui est relatif à un temps pendant lequel ma sollicitude s’est portée presque exclusivement sur mes compatriotes (Genevois et Suisses d’autres cantons) ; cela formera la première partie de ces souvenirs, celle pendant laquelle j’ai fait, en quelque sorte, mon apprentissage d’altruisme. Puis j’aborderai la période où j’ai été conduit à déployer mes ailes et à m’aventurer dans une sphère plus vaste, fixant spécialement mon attention