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je présidai pendant sa première année d’existence.

4o Enfin, je ne saurais passer sous silence la formation d’une bibliothèque spéciale, à l’usage des membres de l’Association, et la publication de son catalogue. Cette dernière brochure, que je présentai à Paris, à l’illustre Le Play, le frappa beaucoup et lui fit regretter que la France n’eût point de collection pareille. Il me proposa même d’en fonder une à Paris, avec son concours. Mais je crus devoir repousser cette offre gracieuse et séduisante, car elle m’aurait détourné de devoirs dont j’avais déjà assumé la responsabilité, et dont je ne consentis à me décharger plus tard que lorsqu’une affaire imprévue et importante (la Croix-Rouge) m’y contraignit.

5o J’allais oublier de dire qu’en 1878 la Société d’Utilité publique, devant fêter le cinquantième anniversaire de sa fondation, s’adressa à moi pour avoir un rappel de son activité pendant cette longue période. Il fut donné lecture de cet opuscule