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CHAPITRE PREMIER

Société Genevoise d’Utilité Publique.

L’une des tâches qui me tentèrent le plus fut de collaborer aux travaux de la Société genevoise d’Utilité publique, vouée à l’étude des questions de philanthropie locale. Ce programme obtint ma préférence, parce qu’il devait m’appeler à aborder, plus ou moins, les divers problèmes de ce qu’on nomme maintenant la sociologie, problèmes qui me paraissaient s’imposer de plus en plus impérieusement à l’attention des hommes cultivés.

Je me mis d’autant plus volontiers en rapport avec les membres de la société sus-nommée que, lorsqu’ils me proposèrent d’entrer dans leurs rangs, ils venaient de projeter une statistique complète des bonnes œuvres qui se poursuivaient dans leur entourage, et allaient me fournir