...HONOR...
...VINAEE...
...INIMA...
...OSTVMI..
..EETAVGQ...
..ITASRIED..
C’est encore à la formule in honorem domus divinae que je rapporte le groupe complet honor, de la ligne supérieure, et le groupe partiel, vinae, de la deuxième ; mais le cas actuel diffère de celui du fragment no 1 en ce que les positions relatives des quatre membres de la formule se trouvent notablement modifiées dans le champ épigraphique ; pour satisfaire aux exigences du cadre, notre deuxième alinéa doit être pris sur la lettre initiale du mot divinae, tandis que précédemment c’est le M du mot domus qui a servi d’en-tête à la deuxième ligne.
La facilité et le succès avec lesquels la formule vient de se prêter à nos essais de restitution, en passant par l’épreuve de deux coupes différentes, sont de nature à inspirer confiance dans la sincérité de la lecture que nous proposons, tant pour le fragment no 1 que pour le fragment no 2. Non-seulement nous possédons la ligne supérieure dans son intégrité littérale, mais, en donnant aux lettres restituées le style des lettres existantes, nous arrivons à déterminer très-approximativement la longueur de cette ligne, c’est-à-dire la largeur de façade de l’inscription. En tenant compte des marges, on peut estimer que cette dimension était d’environ 60 ou 65 centimètres ; c’est la même largeur que, par des motifs analogues, nous avons attribuée à la façade de l’inscription dont le fragment no 1 faisait partie ; c’est aussi la même largeur que l’on obtient en mesurant l’inscription de Gordien III. Dès maintenant se présente à l’esprit une question que nous posons sous