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4983 ; 5027 ; 5238 ; 5241 ; 5247 ; 5783 ; 5784 ; 5786 ; 6803 ; 6804 ; 7151 ; 7259.

Huebner, Corp. Inscript. Lat. t. ii, 3221, 3231.

Mommsen, Inscript. Helv., 14.

D’après l’analogie de la majorité de ces exemples, il est légitime de conclure que notre fragment appartenait probablement à un monument votif dont la date devait être comprise entre les années 171 et 246 de notre ère, et très-vraisemblablement dans la dernière partie de cette période. Il résulte, en effet, d’une observation due à M. Henzen, que la formule in honorem domus divinae apparaît pour la première fois en 171, et qu’elle tombe en désuétude vers 246.

Je passe maintenant à l’examen du fragment no 2 de la planche I. Toutes les lettres tracées dans l’intérieur de l’aire que l’on a sous les yeux sont d’une netteté qui ne laisse rien à désirer ; je ne m’occupe donc que de celles qui, se trouvant tout près du bord de la pierre, sont partiellement oblitérées et nécessitent quelques mots d’explication. La première lettre de la ligne supérieure est certainement un H dont il ne reste plus que le jambage de droite, et dont la barre a été effacée par l’usure  ; l’autre jambage devait se trouver sur un fragment absent. Au-dessous de ce H et à la ligne suivante, on voit un trait oblique qui figure le bras droit d’un V  ; sur cette même ligne, mais au bord opposé, se montre un petit trait horizontal qui peut appartenir à la traverse d’un T  ; sur la troisième ligne, le N est précédé d’une trace verticale très-faible qui paraît être le jambage d’un I  ; le A de cette même ligne est suivi d’une lettre dont il ne reste qu’un jambage surmonté d’une amorce horizontale, de telle sorte qu’on peut compléter par la pensée, soit un E ou un F, soit un P ou un R. Les trois dernières lignes n’ont sur leurs bords aucune lettre incertaine. L’ensemble des caractères dont la lecture est assurée se réduit donc à  :