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L’ENVERS DU JOURNALISME

Mais le temps se passait et Martin n’était pas encore allé à Técumseh. Il fallait qu’il y allât avant l’assemblée, afin de prendre langue avec les organisateurs de cette assemblée. On lui avait dit, au bureau de poste de Windsor, que la dernière malle arrivant à temps à Montréal pour le journal du lundi, lendemain du jour de l’assemblée, partirait dans quelques heures. Il se hâta donc de prendre le tramway qui conduit à Técumseh, afin de tenter d’avoir quelques photographies qu’il enverrait pour illustrer son rapport.

Il trouva un accueil chaleureux à Técumseh.

Les organisateurs de la manifestation, heureux de voir qu’on s’occupait de leur assemblée à Montréal, lui donnèrent tous les renseignements dont il avait besoin et, en plus, une foule de portraits, lui disant en même temps où il pourrait se procurer des vues du village.

Il revint à Windsor à temps pour tout mettre à la poste.

Après une agréable soirée passée avec le directeur du « Progrès » de Windsor, il rentra à sa chambre.

Il avait recueilli joliment de renseignements sur la question scolaire, depuis son arrivée, et il se mit à l’ouvrage. Quand il cessa d’écrire, vers trois heures du matin, il avait fort avancé le travail de remplir la page de copie qu’on lui avait demandée.

Il alla porter le tout au bureau du télégraphe de Windsor, mais ayant été averti que le télégraphiste de langue française demandé à la compagnie du