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plus… Mais il en est un autre que nous pouvons faire… Votre fils aime ma nièce Caroline… marions-les… Vous donnerez à votre fils les 50,000 francs du dédit que j’abandonnerai pour lui, & j’assure à ma nièce toute ma petite fortune.

RAYMOND.

Non, non, je veux plaider.

Mme BOBINARD.

Plaidez, Monsieur, contre votre signature… si vous pouvez… Cela fera un bien joli procès… pour les avocats.

GUIGNOL.

On fera votre potrait à l’audience… Y aura fête dans le quartier ce jour-là… On racontera des bien chenuses histoires.

RAYMOND.

Vous dites… votre nièce… Mlle Caroline… Au fait, elle paraît bonne femme de ménage.

Mme BOBINARD.

Faites le bonheur de ces enfans, M. Raymond.

RAYMOND.

Allons, faisons le bonheur de ces enfants… (À part.)