Page:Mourguet - Théatre lyonnais de Guignol, tome 2.djvu/177

Cette page a été validée par deux contributeurs.

GUIGNOL.

Comment, père Gnafron, vous barguignez encore !… Je n’entends pas la plaisanterie, mille-z-yeux !

GNAFRON.

Que veux-tu dire ?

GUIGNOL.

Je veux dire que vous avez promis, & encore devant le sergent, que si je me faisais sordat, vous me donneriez votre fille, sans autres conditions… Me v’là sordat ; il me faut Madelon… ou bien, vous savez, entre milllitaires, comment se traitent les affaires.

GNAFRON.

Peste ! l’uniforme l’a trop dégourdi.

GUIGNOL.

Allons, faut s’aligner.

GNAFRON.

Mais, sergent, que dit-il donc là ?

GUIGNOL.

Le sergent nous servira de témoin.

LE SERGENT.

Ce jeune homme a raison ; c’est une affaire d’honneur.