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OCTAVE, à Guignol.

Te voilà corrigé, je l’espère.

GUIGNOL.

Oui, not’maître. Cependant le jour de la noce je pourrai bien faire bombance ? Ce sera la dernière fois.

OCTAVE.

Ah ! mes pauvres confitures !

GUIGNOL, au public.
Air : J’aime les petits pâtés.
Mon amour pour le pâté

    Et la confiture
M’a plus d’une fois jeté
    En triste aventure.
Tout d’ mêm’ si vous en riez,
Aujourd’hui je chanterai :
    La bonne aventure, oh gué !

    La bonne aventure[1] !


fin du pot de confitures.

  1. La donnée principale de ce petit tableau est la même que celle d’une pièce bien connue de Dorvigny, le Désespoir de Jocrisse. Mais il n’y a de commun entre les deux ouvrages que cette donnée ; l’exécution & les détails sont tout différents. Au reste, à quelques traits qui ont disparu dans la rédaction actuelle, mais qu’on trouve dans d’anciens manuscrits, je ne serais pas éloigné de croire que le Pot de Confitures est au moins contemporain du Désespoir de Jocrisse, & qu’il a été emprunté à un répertoire de marionnettes étranger.