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le pot de confitures.

en a ! si je le lichais… (Il suce son doigt.) Oh ! que c’est bon ! que c’est bon ! qué velours dans la corgniôle ! Bah ! j’y mets les doigts. (Il goûte encore.) Oh ! je n’y tiens plus, je n’y tiens plus. (Il met la tête dans le pot.)… Ah ! malheureux, qu’ai-je fait ?… y en a-t-il encore ? (Il regarde.) Il n’y a plus rien… Ah ! gredin, te manges pour trois cents francs de confitures ! c’est plus que te ne vaux… Que faire du pot à présent ?… Je vais tout de même le porter… on croira que c’est le chat qui les a mangées. (Il sort.)


Scène VII

OCTAVE, puis GUIGNOL.
OCTAVE, qui a paru vers la fin de la scène précédente : il rit.

J’espère que mon pari est gagné à présent… Ah ! Monsieur le gourmand, après le péché la pénitence… à nous deux maintenant… Le voici ! il a été leste.

GUIGNOL, arrivant. (À part.)

J’ai laissé le pot à la salle à manger ; personne ne m’a vu.

OCTAVE.

As-tu fait ma commission ?

GUIGNOL.

Oui, maître.

OCTAVE.

Mademoiselle Émilie était-elle chez elle ?