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GUIGNOL.

Je connais pas ces personnes-là !

OCTAVE.

Je vais me faire comprendre. Mon père m’a chargé de vous mettre à la porte.

GUIGNOL.

Oh ! je crains les courants d’air ; puis j’ai pas de goût pour être portier, on est trop esclave.

OCTAVE.

Mon père te chasse.

GUIGNOL.

Il me prend donc pour un lièvre… Puis il peut pas, la chasse est pas ouverte.

OCTAVE.

Il ne veut plus de toi.

GUIGNOL.

Il veut plus de toit ! C’est bien facile de le contenter ! Donnez-moi un moment ; je grimpe en haut, & dans une heure il n’y aura plus une tuile sur la maison.

OCTAVE.

Tu fais le plaisant, mais cela est sérieux. Mon père est très-mécontent de ton service, & il n’en veut plus.

GUIGNOL.

Et pourquoi donc ça, petit maître ?