Page:Mourguet - Théatre lyonnais de Guignol, tome 1.djvu/261

Cette page a été validée par deux contributeurs.

ARTHUR.

Ah ! cher oncle, vous voilà donc délivré cette fois !

CASSANDRE.

Oui, oui, je suis complètement guéri.

GUIGNOL.

Papa, je vous demande cette dent… Je veux en faire une girouette pour mon château.

CASSANDRE.

Tout ce que vous voudrez… Pour une telle opération, je ne regrette rien. Combien vous faut-il ?

GUIGNOL.

On m’a dit que vous donniez cent écus.

CASSANDRE.

Cent écus ! allons donc ! vous voulez rire.

GUIGNOL.

Pas du tout. On m’avait dit que vous les donniez à celui qui vous ratisserait le mâchoire.

CASSANDRE.

Allons donc ! ça ne vaut pas cent écus ; n’est-ce pas, Arthur ?