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donneur de conseils !… Et j’espère que vous modérerez un peu ces petits intérêts-là… sinon j’y mettrai ordre… Quant à toi, Guignol, qui as reçu l’argent, tu en as besoin pour ta noce ; mais tu le rembourseras à Monsieur Butavant. Tu lui feras un billet payable dans quinze ans, sans intérêt… Et que je ne te rattrape pas à faire un semblable commerce !

TOUS, moins Butavant.

Bien jugé ! bien jugé ! (Ils sortent.)

GUIGNOL, seul, à la cantonnade.

Merci, M’sieu le Bailli ; soyez tranquille, on ne m’y reprendra plus.


Scène XIV.

GUIGNOL, GNAFRON, MADELON.
GNAFRON, à Madelon qui pleure.

Tais-toi, Madelon ; tais-toi, te vas savoir ton sort. (À Guignol.) Mossieur Chignol, je viens voir si les conditions sont remplites.

MADELON.

M’sieu Guignol, faut-y rire ? faut-y pleurer ?

GUIGNOL

Riez, riez, Mamz’elle.