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introduction.

le sculpteur, le musicien, l’improvisateur y trouvent leur plaisir & leur succès. Aussi plus d’une réunion d’artistes, plus d’un salon a eu son théâtre Guignol ; & là encore ce sont les pièces de Mourguet qui ont été les plus fêtées. Mais là aussi, & il n’est pas besoin de dire pourquoi, elles ont subi d’innombrables modifications. Des additions parfois fort heureuses, des retranchements heureux aussi ont été motivés ou même nécessités par le milieu dans lequel on récitait. Au travers de tout cela, il nous a fallu choisir & les pièces & les leçons qui se prêtaient le mieux à une publication.

Parmi les pièces, nous avons élagué celles qui ne sont que l’adaptation pure & simple au théâtre Guignol d’ouvrages tirés d’un autre répertoire. Dans celles appartenant en propre aux marionnettes, nous nous sommes abstenu de reproduire les féeries, comme trop compliquées de machines pour être représentées dans les salons & comme moins jolies en général que les petites comédies.

Quant aux textes, nous avons dû nous préoccuper de la diversité du public auquel s’adresse une publication semblable. M. Vuillerme a mis ses manuscrits à la disposition de l’éditeur d’un théâtre qui lui a valu de si brillants succès. Nous avons consulté aussi ceux d’un salon très-lyonnais où la comédie guignolesque était, il y a quelques années, en grande faveur. La combinaison de ces documents a donné les textes qui sont aujourd’hui publiés. Sans sortir des bornes d’un ca-