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GUIGNOL.
On ne passe pas ! on-ne-pas-se-pas !
LA RAMÉE.
Vraiment ! c’est inconcevable !
GUIGNOL.
Ah ! cette trombine ! ce pif ! Mettez donc votre nez de côté, papa ; il m’empêche de voir le Cheval de bronze.
LA RAMÉE, le menaçant.
Je ne souffrirai pas qu’on m’insulte de la sorte.
GUIGNOL.
Ne bute pas, ne bute pas… Reculez-vous donc un peu, vous m’envoyez des postillons, fermez votre portail.
LA RAMÉE.
Vous me prenez, je crois, pour un jobard, mon cher. La main me démange, & j’ai envie de vous apprendre à qui vous avez affaire.
GUIGNOL.
Tant pis, mon vieux ; votre nez m’offusque, il ressemble à un éteignoir pour cierge.
LA RAMÉE.
Ah ! si je n’avais pas déjà une affaire ce matin !… Encore une fois voulez-vous me laisser passer ?