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GUIGNOL.

Quand y en a un qui regarde à Fourvières, l’autre regarde à Bellecour… ça n’est pas tout le monde qui peut faire ça.

BERTRAND.

Ce n’est rien… mon médecin m’a dit que ça passerait dans une dizaine d’années.

GUIGNOL.

Dix ans !… mais votre fille, qui a trente-quatre ans, en aura alors manquablement quarante-quatre.

BERTRAND.

Je songerai alors à l’établir.

GUIGNOL.

Pauvre vieux !… à quarante-quatre ans, on a son congé pour se marier.

BERTRAND.

Non, non, c’est un bel âge pour faire un mariage… de raison… & ce sont les meilleurs… Mais il ne s’agit pas de cela aujourd’hui… j’ai besoin de votre appui.

GUIGNOL.

Faut vous appuyer ?… par dernier ?

BERTRAND.

Non, non.