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ça ?… D’ailleurs je me suis trompé ; ç’est pas vrai… Guillaume, garde ton coq, je garde ma poule.

GUILLAUME, à part.

Il me rend la monnaie de ma pièce, & je crois par-dessus le marché qu’il se moque de moi ! (Il sort furieux.)

GUIGNOL, seul.

Toutes ses finesses & ses grimaces lui ont pas servi à grand’chose… Allons, je pendrai le potrait de mon oncle devant mon lit, comme je lui ai promis. Il me fera ressouvenir que dans ce monde le mieux encore c’est de filer droit son chemin, & que celui-là qui est le plus dupe, c’est souvent celui qui a voulu être fripon.

au public.

Messieurs, c’est aussi un portrait que nous avons voulu vous donner, un portrait du bon vieux temps & de la bonne franquette lyonnaise. Le cadre n’est pas aussi chenu que celui de mon oncle ; mais si le portrait vous a paru ressemblant, agréez le tout avec indulgence.


fin du portrait de l’oncle.