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JÉRÔME.

Je te fais compliment. Elle est très-gentille, ta Louison.

LOUISON.

Vous êtes bien honnête, mon oncle. Mon père me parlait bien souvent de vous. Il me racontait les farces que vous faisiez ensemble quand vous étiez petits ; & quand on lui disait que vous étiez mort, il ne voulait jamais le croire.

JÉRÔME.

Brave frère !

GUIGNOL.

Louison, faut faire la soupe pour quatre.

LOUISON, bas.

Papa, j’ai point de beurre.

GUIGNOL, de même.

Mets-y ma colle : ça donne très-bon goût.

JÉRÔME.

Je vous quitte pour un instant, mes enfants. Je vais chercher ma malle à l’auberge où je suis descendu & je vous amènerai mon ami Victor. (Il sort.)

GUIGNOL.

Ne sois pas longtemps. Je vas faire faire le dîner.