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GNAFRON.

Si vous avez besoin de quéqu’un pour vous conduire par la ville… je vous ferai voir l’abattoir, le coq de Saint-Jean, la fontaine des Trois-Cornets ; n’y en a plus qu’un, mais c’est égal… la grille de la rue de Gadagne… le dôme de l’Hôpital, avec le lézard.

VICTOR.

Je vous remercie ; j’ai besoin de me reposer, je verrai la ville plus tard.

GNAFRON.

Allons, M’sieu, toujours à votre service… Je m’appelle Gnafron… je vais boire à votre santé, M’sieu Victor… (À part.) Si je mettais un troisième verre pour Guignol ?… oui, je mettrai trois verres… (Haut.) Adieu, M’sieu Victor.

VICTOR.

Adieu, Monsieur Gnafron.


Scène VI.

VICTOR, puis JÉRÔME.
VICTOR.

Allons, j’ai eu de la chance ; je me suis bien adressé. C’est une gazette, ce brave Monsieur Gnafron.