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Une double ekténie et une prière pendant laquelle les assistants inclinent la tête, et qui est suivie de la bénédiction du prêtre, termine l’office des matines.

Prime, qui suit immédiatement, est dit à la faible clarté de quelques lumières, de même que les six psaumes de l’office matinal, comme nous l’avons vu plus haut. Là le chrétien est encore invité au recueillement par ces prières qui furent apprises à notre première enfance, dès que nos lèvres commençaient à balbutier : Dieu saint : — Notre Père : — Vous plus honorée que les chérubins : — Vous, qui en tout temps et à toute heure êtes adoré et glorifié, ô Christ, notre Dieu. — Le prêtre paraît encore une fois, mais il sort par une porte latérale qui demeure fermée, et il prie pour que « J. C., vraie lumière, illuminant chaque homme qui vient au monde, répande sur nous la clarté de sa face » : et les chœurs interrompant une prière qu’il récite à voix basse, terminent l’office du matin par le chant de victoire en l’honneur de la sainte Vierge.