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LETTRE PREMIÈRE.

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Cette lettre, mon cher ami, vous causera quelque étonnement : elle ressemble peu à celles que vous recevez habituellement. Votre surprise augmentera en apprenant que ce n’est qu’une première lettre, et qu’elle sera suivie de plusieurs autres, qui toutes traiteront le même sujet : l’office sacramentel de notre sainte Église. Peut-être me demanderez-vous, comment j’ai été amené à tenter une tâche si élevée dans des lettres familières. C’est vous-même, qui m’en avez suggéré la première pensée, et voici comment :

Vous souvient-il de nos promenades dans les environs de votre maison de campagne, quand nous nous rendions souvent pour la prière au monastère de St. Joseph de Wolokolamsk, situé dans le voisinage ? Avez-vous conservé mémoire de notre agréable excursion à Moscou, lorsque, chemin faisant, nous visitâmes le célèbre monastère de la nouvelle Jérusalem, pour y entendre la messe solennelle de la fête de l’Assomption ? et qu’en parcourant ensemble ses remarquables édifices, nous les comparions à leur antique modèle,