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morts, car celui-là est notre Dieu, qui nous délivre de nos iniquités. »

« En ce jour l’enfer consterné s’est écrié : qu’il eût été bon pour moi de ne pas recevoir celui qui est né de Marie ; car il a marché sur moi, il a détruit ma puissance, il a brisé mes portes d’airain ; comme un Dieu, il a ressuscité les âmes, que je tenais en captivité. »

La race humaine célèbre aussi dans ses chants « la gloire universelle qui a fleuri parmi les hommes, celle qui a engendré le Seigneur, la Vierge Marie, porte du ciel, hymne et ornement des fidèles : car elle a apparu comme le ciel et le temple de la Divinité, brisant la barrière ennemie, elle a rétabli la paix et ouvert l’entrée au Royaume ; avec elle pour fondement de la foi, nous avons pour soutien celui qui est né d’elle, le Seigneur. Ainsi, marchez hardiment, peuple de Dieu ; car son Fils tout-puissant terrassera vos ennemis. »

Immédiatement après ces cantiques, on lit quinze chapitres de la Bible, figurant la résurrection future et la gloire de l’Église. L’histoire de la création dans le livre de la Genèse est placée en tête de cette suite de magnifiques récits, afin qu’en tremblant, nous reconnaissions dans la divine dépouille mortelle, que nous avons sous les yeux, le Créateur de l’univers, qui seul a eu le pouvoir, par sa force créatrice, de renouveler en nous son image effacée.

Ensuite Isaïe célèbre la réintégration de l’humanité sous l’ombre des ailes de l’Église :