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« Je méditerai vos paroles pour chercher à comprendre vos voies, » dit David, et ces voies lui sont expliquées :

« Le véritable Roi du ciel et de la terre qui a voulu être renfermé dans un étroit sépulcre, a été connu de toute créature. »

À la fin des psaumes on chante l’hymne habituel du dimanche, qui parle de la joie des anges et du trouble des saintes femmes :

« Béni soit le Seigneur, enseignez-moi les voies de votre justice ! » Le cantique du samedi exprime aussi ce sentiment élevé de trouble répandu dans le ciel et sur la terre :

« Ô mon Sauveur ! les puissances célestes et souterraines, pensant à vous, qui occupez votre trône d’en haut et gisez ici-bas dans un sépulcre, ont été dans l’incertitude au sujet de votre mort volontaire : car de vous voir mort même en apparence passe toute conception. Seigneur, auteur de la vie. »

« Ciel, tremblez d’épouvante ! terre, ébranlez-vous dans vos fondements ! voilà que celui qui habite les cieux est confondu avec les morts, et un étroit tombeau l’a reçu comme s’il était un étranger. » Au neuvième chant, le Fils de Dieu du fond de son sépulcre adresse de touchantes consolations à sa mère, qui le contemplait attaché à la croix : « Ne pleurez point, ma mère, en voyant dans le cercueil celui que vous avez conçu sans semence dans votre sein : je surgirai et je serai glorifié et Dieu ; moi-même je ne cesserai comme